Le 8 Mars de chaque année le monde célèbre la journée internationale du droit de la femme, cette dernière est actrice majeure dans la lutte contre le paludisme. Le thème pour la RDC retenu pour cette année était « La promotion de l’autonomisation des femmes et des filles dans les contextes de lutte contre le changement climatique et réduction des risques de catastrophes ».
Pour clôturer le mois de mars dédié à la défense du droit de la femme à travers le monde, L’ASBL Soins de santé primaire en milieu rural (en sigle, SANRU) à travers son programme de lutte contre le paludisme a organisé ce jeudi 31mars une séance de plaidoyer auprès des femmes leaders en vue de solliciter leur implication dans la lutte contre le paludisme.
Ce plaidoyer qui avait pour thème : « L’implication de la femme leaders dans la lutte contre le paludisme » eu lieu au siège de SANRU asbl en présence de plusieurs femmes leaders représentant plusieurs coopérations dont le monde académique & médical, la magistrature, les représentantes des églises, de l’armée, les associations féminines ainsi que les femmes des médias.
L’objectif était celui de contribuer à la réduction de la mortalité et de la morbidité dues au paludisme chez la femme enceinte et l’enfant de moins de 5 ans par l’adhésion des femmes leaders de diverses catégories de la ville de Kinshasa à la lutte contre le paludisme.
Selon le Programme nationale de lutte contre le Paludisme, la RDC a compté pour l’année 2021, plus 22millions de cas de paludisme. Il sied rappeler que la femme enceinte est une personne vulnérable face au paludisme et de manière générale, est impliqué ou touché en premier plan par la maladie. Face à cette situation qui s’est amplifiée avec la crise sanitaire due à la pandémie Covid-19 et dans un contexte de changement climatique, la Program Manager MALARIA Dr Fernandine PHANZU, a dans son intervention, sollicité l’implication de toute les femmes dans la lutte qui vise à mettre fin à cette endémie d’ici 2023.
Pour sa part, Madame Inès PANOU Directrice Financière de SANRU asbl, a lors de la présentation de cette asbl a fait connaitre ses différentes missions ainsi que le rôle joué par les femmes dans cette noble organisation.
Le Professeur Patience NGELINGOTO, Vice Doyen à l’enseignement de la Faculté des sciences de la santé à l’Université Pédagogique National, a lors de sa magistrale présentation démontré le rapport existant entre le changement climatique et le paludisme avec un accent spécial sur la gestion responsable des déchets qui sont une des principales causes du réchauffement climatique.
Liant la théorie à la pratique, plusieurs femmes influentes à l’instar de la présidente de l’ONG IPOLK, Olive LEMBE KABILA ; Mme Marte Odio, Magistrat au Conseil d’état ont exprimé vivement leur désir de participer à la lutte par l’organisation des séances de sensibilisations conjointes au niveau de leur base.
Pour clôturer cette séance, une plage a été consacrée à l’établissement d’une feuille de route reprenant les différentes actions communes de sensibilisation à réaliser en marge de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le Paludisme.
Jennyfer Tamba , Point Focal Communication
(1) & (2): https://endmalaria.org/sites/default/files/Climate%20Change%20and%20Malaria_FR.pdf