JSP 2021, SANRU Asbl présente 5 études sur le Paludisme à l’occasion des 4èmes journées scientifiques sur le Paludisme à l’hôtel Memling à Kinshasa.
Tenues le 27 et 28 mai 2021 à Kinshasa les 4e journées scientifiques sur le paludisme sous le thème « Paludisme à l’ère des maladies émergentes et réémergences » ont connu la participation de la grande élite congolaise en matière de la santé. Venus de Kinshasa et des plusieurs coins de la République Démocratique du Congo, plus des 120 personnes, professeurs d’Université, médecins, chercheurs et étudiants, partenaires d’appui techniques et financiers dont SANRU Asbl, OMS, USAID et d’autres ; en ligne comme en présentielle tous étaient réunis autour du PNLP à l’Hotel Memling de Kinshasa sous le haut patronage du ministère de la santé publique, hygiène et prévention. L’objectif de ces assises qui ont duré deux jours successifs était d’analyser 48 présentations retenues sur des recherches menées sur la morbidité et la comorbidité du paludisme.
Ces activités de la JSP 2021 ont été lancées par Mme Véronique Kilumba Nkulu, en l’absence de son titulaire empêché, le Dr. Jean Jacques MBUNGANI MBANDA, Ministre national de la santé, hygiène et prévention.
Pour commencer, le Directeur du PNLP, le Dr. Éric MUKOMENA a salué l’appui des partenaires techniques et financiers et toutes les autres équipes tant du PNLP qui ont travaillé dans l’ombre pour que ce rêve puisse se réaliser en dépit de la COVID-19 qui est toujours au rendez-vous avant de céder la place au président de la commission de lecture pour son mot. Celui-ci a rappelé que la RDC à elle celle contribue de 12% de taux annuel des cas de paludisme au monde, soit le 2ème pays après le Nigeria. Il a donc martelé que le paludisme constitue l’un des problèmes majeurs de santé en RDC et requiert l’attention de chacun pour une lutte acharnée.
C’est ainsi que le directeur de lecture a insinué qu’il est important qu’il y ait des évidences qui serviront de boussole sans la prise de décision dans le choix des méthodes afin de déterminer avec précision où et comment déployer les outils de lutte antipaludique.
Dans son mot d’ouverture son Excellence Mme Véronique Kilumba Nkulu, Vice-Ministre de la santé s’est félicitée de voir que « les JSP lancées en 2016 sous l’initiative faire reculer le paludisme en RDC, sont en train de prendre corps pour leur ancrage dans le champ de la recherche afin de permettre un débat scientifique sur l’une des plus vieilles maladies de l’histoire de l’humanité en parlant du paludisme et du Chikungunya, de la dingue et de l’onchocercose ainsi que des nouveaux outils de prévention et de prise en charge du paludisme dans le cadre de la lutte contre cette pandémie en RDC ».
Profitant de l’occasion, SANRU Asbl, un partenaire indéfectible du PNLP dont la contribution n’a pas été la moindre au cours de ces assises, a à lui seul contribué avec 5Abstacts sur les 61 dont certains sur la comorbidité, qui a représenté 5% des présentations. C’est notamment la présentation sur « l’Impact de COVID-19 sur l’utilisation des services curatifs et la consommation des antipaludéens dans les officines de la ville de Kinshasa, RDC. »
En abordant ce sujet, le Dr. Crispin BATUBENGA qui a parlé au nom de SANRU Asbl, a su bien répondre à la question de savoir si la présence de la COVID-19 à Kinshasa a influencé les gens à ne pas aller à la pharmacie ou aux centres de santé de peur d’etre taxés de la covid-19 suite aux signes et à l’isolement dont ferait objet tout cas suspect ou présentant des signes. C’est ainsi qu’il a fallu selon le Dr. Crispin BATUBENGA, attirer l’attention des scientifiques et de tout le monde que meme en période de COVID-19 la malaria existe et qu’il faut continuer à suivre les procédures édictées par le PNLP dans la lutte contre le Paludisme tout en respectant toutes les mesures recommandées dans la lutte contre la COVID-19.
Notez qu’au cours des JSP 2021 sur les 61 abstracts, 30% étaient centrés sur le paludisme, 30% sur l’antomologie et la lutte antivectorielle, 16% sur l’épidémiologie, 14% sur la prophylaxie, 5% sur la comorbidité et 5% sur divers autres aspects. Sur les 48 Présentations réalisées 25 l’ont été en présentielles et 23 ont été présentées en ligne.
Pour rappel, le représentant de l’OMS qui a parlé au nom des partenaires au cours de ces assises a fait allusion à l’apport des partenaires techniques et financiers dont deux grands financements des Fonds Mondial de 369Millions des USD pour une durée de trois ans en appui à 17 DPS, 50Millions par ans pour le PMI dans 9/26 Provinces que compte la RDC avec un engagement de l’IMF de 52Millions des moustiquaires à déployer en RDC pour les prochaines années.
Celui-ci a aussi profité de son adresse pour rappeler aussi que les JSP consituent une opportunité de sensibilisation et de plaidoyer auprès des autorités pour mobiliser les fonds meme dans le secteur privé.
Elisée WABOMUNDU
Marketing & Communication Manager Sanru Asbl